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La technique au service de l'humain

Dernière mise à jour : 4 août

Et si on parlait d’un aspect souvent invisible de mon métier : la technique ? Derrière chaque biographie sonore, chaque capsule audio ou archive d’entreprise, il y a bien sûr une rencontre humaine forte, mais aussi un vrai travail de précision sonore.


Une biographie sonore, c’est avant tout une histoire de lien. Un lien de confiance qui se tisse entre deux personnes : la personne qui témoigne et moi, qui suis là pour écouter, guider, faire émerger des souvenirs, des émotions, des détails parfois tus pendant des années. Cela demande une grande attention, une écoute bienveillante, des questions adaptées à chaque personnalité… mais cela nécessite aussi du matériel fiable et discret, pour que la technique s’efface au profit de l’humain.

Régulièrement, je teste mes différents micros et mes enregistreurs. Pas question de découvrir un problème de son au moment où la parole se libère. 

Pour les récits de vie longs, j’utilise un micro-cravate : discret, il se clipse au col ou sur un cordon en cuir autour du cou. Il offre une bonne qualité sonore sans intimider, ce qui est essentiel pour que la personne qui s'exprime se sente à l’aise.

Pour des formats plus courts, comme un podcast, une capsule ou une archive sonore d’entreprise, j’opte généralement pour un micro Shure SM58. Le rendu est très professionnel, même si la proximité du micro peut parfois déstabiliser au début.

Côté enregistreurs, je travaille avec deux modèles de la gamme ZOOM : le H5, parfait pour un enregistrement à deux voix, et le H6, qui permet d’enregistrer plusieurs pistes séparées. Cela me donne une plus grande liberté au montage, surtout lorsqu’il faut isoler une voix, supprimer un bruit de fond ou équilibrer les niveaux.


Garder la voix la plus naturelle possible

Une fois l’enregistrement terminé, commence l’étape du dérushage : j’écoute, je sélectionne, je coupe. Cette phase demande autant de rigueur que de finesse. Chaque silence a son importance. Chaque respiration raconte quelque chose.

Mon expérience en radio m’est précieuse ici : il faut savoir entendre ce qui ne se dit pas, respecter le rythme naturel de la parole, éviter de lisser à l’excès.

Pas d’effets artificiels dans mes montages. Un léger compresseur, tout au plus, pour éviter les pics sonores. Mais je tiens à ce que les voix restent authentiques, reconnaissables, vivantes.

Enfin, l’habillage sonore vient sublimer le tout. Là encore, j’adapte en fonction du projet : pour une biographie familiale, je peux intégrer des musiques et des chansons connues, parfois porteuses de souvenirs. Mais pour les podcasts destinés à une diffusion publique, je choisis des musiques libres de droits, afin d’éviter toute coupure ou blocage lors du partage sur les plateformes soucieuses de respecter le droit d'auteur.


Voilà un aperçu des coulisses de mon métier de réalisatrice audio. Un travail de l’ombre, peut-être, mais qui me passionne. Parce que chaque voix mérite d’être entendue dans les meilleures conditions possibles.

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Vous êtes un particulier, une entreprise, une institution, un artisan et vous souhaitez transmettre un message fort à travers une biographie sonore, une capsule audio ou une archive sonore ? Contactez-nous afin que nous en discutions !

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